Tester des chatterbots est aussi vieux que les chatterbots eux-m�mes. L'une des m�thodes les plus connues d'�valuation de " l'humanit� " d'un bot est le test de Turing.

Le test de Turing

Le test de Turing s'appuie sur un jeu d�velopp� par Alan Turing dans les ann�es 1950. Le principe de base est qu'une personne est connect�e par le biais d'un terminal � un homme et � une machine : en posant des questions, la personne tente de distinguer si c'est l'homme ou la machine qui r�pond. Si au bout de cinq minutes de conversation, il ne parvient pas � faire la distinction, l'ordinateur est consid�r� comme vainqueur. Turing a pr�dit que les machines deviendraient aussi humaines que les humains d'ici la fin du 20�me si�cle... il faudra pourtant attendre encore quelques ann�es avant que ce r�ve ne se r�alise.

Le prix Loebner

Depuis 1991, un test de Turing se tenant chaque ann�e est sponsoris� par Hugh Loebner. Le prix Loebner offre 100 000 $ (environ 115 103 Euro) � l'auteur du programme qui r�ussit ce test. En 2001, le laur�at de l'ann�e pr�c�dente, Alice, a r�ussi � convaincre un juge qui pensait avoir affaire � un �tre humain. Certaines personnes consid�rent que les r�gles du prix Loebner cr�ent une situation telle, que pour gagner, le chatterbot doit �tre capable de tromper les juges plut�t que de faire preuve d'une intelligence r�elle.

Le chatterbox challenge

C'est un concours amusant o� le public est invit� � voter et � classer les chatterbots selon leurs propres crit�res, il vise � familiariser le public avec cette nouvelle technologie. Un panel d'experts ainsi que les votes du public d�cideront du meilleur bot parmi les concurrents. Agentland sponsorise les prix d�cern�s pour l'�dition 2002 du chatterbox challenge.

Conclusion

Malgr� l'existence des chatterbots depuis les ann�es 1960, on assiste � un regain d'int�r�t pour ces technologies, depuis la g�n�ralisation de l'Internet. Ce dernier a permis de rendre les chatterbots accessibles au grand public, de m�me qu'il a cr�� un besoin r�el pour l'humanisation des interfaces de sites Web qui fournissent ainsi de l'information � des milliers de visiteurs par jour, de mani�re agr�able.

De plus en plus d'efforts sont investis dans la recherche et le d�veloppement en mati�re de chatterbots, aussi bien par des passionn�s d'informatique que par des entreprises commerciales. Bien que nous soyons encore loin de l'acquisition de l'intelligence humaine, la technologie des chatterbots ne peut qu'�voluer, pour satisfaire les besoins croissants de communication et d'information . Il est �vident que les chatterbots ont un r�le important � jouer dans l'Internet du futur. Apr�s tout, n'est-il pas pr�f�rable de parler � une personne, m�me virtuelle, plut�t qu'� une machine ?