Les �v�nements se d�roulent en 2142, � une �poque tr�s diff�rente de celle que l'on conna�t aujourd'hui. Depuis le r�chauffement de la plan�te, la fa�on de vivre a radicalement chang� pour beaucoup de gens, ceux-ci �tant oblig�s de passer la plupart de leur temps enferm�s. Le monde est devenu un 'datasphere' gigantesque o� tous les �tres humains et tous les objets sont connect�s entre eux en permanence.
Evolution consid�rable : des robots dot�s d'intelligence artificielle (AIs) font maintenant partie de la vie quotidienne. D'apr�s une �tude, ils y aurait environ 11 milliards d'AIs sur la plan�te. Ils ont depuis longtemps r�ussi le Test de Turing, et il est quasiment impossible de les distinguer de la population humaine. Ils sont capables de comportements et communication autonomes, et peuvent ressentir des �motions proches des sentiments humains. Dans cette soci�t�, les robots doivent servir l'humanit� : il y a des AIs d�di�es aux t�ches quotidiennes comme la gestion des b�timents, d'autres qui existent pour participer aux combats de gladiateurs pour amuser le peuple, voire d'autres encore - les sexbots - con�us uniquement pour donner du plaisir. Belladerma est un des plus grands fabricants d'AIs, et une industrie enti�re s'est cr��e autour de la remise en �tat et la re-programmation de robots. Les AIs sont aussi connues sont les noms de robots, de 'sentient beings' et de 'djinns'.
La recherche, aussi bien publique que priv�e - bien que dans la pratique les deux soient devenues ins�parables- continue � d�velopper des AIs toujours plus humains. Jeanine Salla, ancienne membre de l'Institut de Technologie d'Aragon (AIT) et aujourd'hui professeur de Psychologie informatique � l'universit� mondiale de Bangalore, m�ne des travaux sur la simulation des �motions humaines chez les AIs. Dans le secteur priv�, DonuTech, o� travaillait Evan Chan jusqu'� sa mort soudaine, et Cybertronics, d�veloppent des AIs sp�cialement adapt�es � certaines t�ches ou environnements.
Toutefois, l'int�gration des AIs dans la soci�t� humaine provoque de fortes r�actions et est source de conflits. Tandis que la Campagne pour la Lib�ration des Robots voudrait les lib�rer de l'esclavage et de l'humiliation quotidienne, des groupes comme la Milice Anti-Robot sont vou�s � la destruction physique des AIs. Ils justifient leur action par les dysfonctionnements occasionnels d' AIs, qui se vengent sur la soci�t� qui les ont cr��es. Dans ces circonstances, c'est le Bureau des Crimes de robots intelligents (SPCB) qui est charg� de retrouver les criminels robotiques, souvent en concurrence avec des agences priv�es comme Rogue Retrieval, les chasseurs de t�tes de l'�poque. L'ironie, c'est que ces-derniers utilisent aussi des AIs pour poursuivre les "rogues"...
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